Lao Tseu 2

Lao Tseu « le vieux maître de l’obscurité »

 Le livre (King) de la voie (Tao) et de la vertu (Te)

          Lao Tseu dispense des préceptes sans jamais utiliser ni anecdotes ni évènement historique. Il s’adresse aux gouvernants, princes ou militaires mais aussi aux Saints et aux Sages. S’il traite explicitement dans certains passages de la manière de faire la guerre ou de gouverner, dans d’autres il transmet simplement une philosophie au moyen de maximes et d’aphorismes.

          Pour trouver la Voie : deux principes fondamentaux : le non agir (wei wou wei ) et le non être. « vide »

          Selon les principes chinois, le non agir permet la liberté et l’autonomie du Sage s’il épouse entièrement le mouvement naturel de l’Univers sans essayer de le contredire. On pourrait alors le croire passif… non… Il est en état de réceptivité totale.

          Simultanément, le Sage pratique le non être, il se laisse envahir par le vide,  il se rend disponible, détaché de tout besoin tourné vers l’extérieur, de tout désir, pour parvenir à la simplicité originelle.

          Ces principe semblent archaïques et difficiles à pratiquer pourtant c’est possible. Le Zen et la méditation en découlent.

          Le Tao Te King est  l’ouvrage chinois le plus traduit au monde. Si Lao Tseu fut surnommé « le vieux maître de l’Univers » c’est parce que les 81 principes du Tao Te King sont terriblement énigmatiques.

          Le Taoisme fut assimilé à une religion, ce qu’il n’est pas,  au bouddhisme et au confucianisme. Il mobilise encore les sinologues du monde entier qui s’interrogent sur les diverses significations et surtout les nombreuses traductions.

          L’Europe a découvert le taoïsme au XVIIIè siècle grâce aux missionnaires jésuites envoyés en Chine pour évangéliser les populations.

Comments

[flipperine]

merci pour cette belle leçon et la présentarion de ce livre


bises